GALLO-ROMAIN


Au point de vue historique, les diverses notes que nous avons recueillies et les restes de vieux monuments que le hasard a mis à découverts en opérant des fouilles indiquent  que Beauregard est d'origine très ancienne : malheureusement on ne peut pas préciser l'époque de sa Fondation, ni même donner l'étymologie de son nom. Mais il y a lieu de croire que Beauregard remonte au temps des Romains et que son nom dérive de son site.

Car, en effet, Beauregard, sans être très élaboré domine cependant tous les environs, et suivant l'expression patoise, on a là un Bel Regard, c'est à dire, un joli point de vue.


Au reste Beauregard était situé sur la voie Romaine qui conduit de Divona (Cahors) à Segadum (Rhodez) probablement entre les deux stations de Varadeto (Varaire) et Quarantomago(Villefranche).

De nombreuses pièces de monnaie Romaines en or, en argent et en bronze ont été trouvées dans la localité, de même que des fours construits en brique, paraissant bien l’œuvre des Romains, ont été découverts en fouillant le sol, ce qui indique que de ce temps Beauregard devait être un lieu de transactions assez important.

On peut également ici parler des monuments antérieurs à la conquête Romaine et qui se trouvent sur le territoire de la commune.


Ce sont trois dolmens ou autels druidiques situés à un kilomètre en aval du mas de Guiralet dans un grand bois autrefois communal, mais aujourd'hui divisé en autant de lots qu'il y a de feux dans la commune, établis tous les trois sur une ligne droite et compris dans un espace de trois kilomètres.


Le premier dolmen se trouve sur une petite hauteur et semble dominer les environs du bois.


Les deux pierres parallèles enfoncées dans la terre ont environ 2 m 50 en longueur. La dalle horizontale ne recouvre plus qu'une partie de celle de dessous, on voit aux alentours les fragments qui se sont détachés.


Le propriétaire a bâti une cabane sur la partie non couverte du monument et assure qu'en fouillant le sol pour se procurer la pierre nécessaire à la construction, avoir trouvé des ossements humains qu'il n'a malheureusement pas conservés.


Le 2éme dolmen ressemble au premier, mais avec des proportions bien plus grandes.  Ses dalles enfoncées ont près de 4 mètres de long chacune. Quand à celle qui les couvre, elle est détériorée par le temps. On remarque également sur le sol une partie de ses débris. Soit que dans le temps on ait fait des fouilles, il est très facile de pénétrer dans l'enceinte rectangulaire, et là on voit dans toute leur grandeur les énormes pierres maniées et placées par les mains de nos ancêtres.


Le troisième dolmen ressemble en tout au précédent.


Les cartes postales, dessins et photos,

sont issus de la collection

de Gilles Hermet,

Marsa 2015